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Une après-midi avec Diynamic Music

Pour cette nouvelle demie journée électronique, direction Hambourg et la maison Diynamic. Fondée par Solomun en 2006, elle fait aujourd’hui figure d’alternative solide à la ribambelle d’écuries berlinoises. Même si son patron fait partie de ces producteurs bankables qui parfois fricotent un peu trop avec Ibiza.

Le papa. Solomun (photo) est la tête pensante de l’équipe Diynamic, qui compte aujourd’hui 60 réalisations et 15 artistes dans son catalogue. Le tout en 6 ans, c’ets plutôt solide. A l’origine de tout ça, Solomun, donc, solide golgoth à qui on pincerait bien les poignées d’amour. Artistiquement, Solomun est irréprochable. Ses EP et son long format (« Dance Baby », 2009) ont fondé l’identité de Diynamic : une house instrumentale, au groove musclé, parfait complément aux rêveries matinales d’Innervisions, pour les amateurs du genre. Bémol pour notre nounours : les selfies sur Facebook et la Ibiza touch, c’est un peu lassant.

Le deuxième papa. H.O.S.H. était là quand Solomun a lancé Diynamic. L’homme au chapeau, autre poids lourd du label, s’est vu offrir des résidences au Watergate à Berlin, mais aussi au Studio 80 à Amsterdam. On retient notamment le titre Woohoo, exactement le genre de compo un peu putassière qu’on adorerait détester, mais il n’en est pas ainsi. A noter qu’Ost & Kjex, présents sur ce titre, sont aussi des artistes de chez Diynamic.

Le fils prodige. L’année dernière, David August nous a mis une belle tarte avec son premier disque long format, « Times ». Voilà ce qu’on en disait : « « Times » avance lentement, tente des trucs, se casse la gueule pour mieux avancer. La flamme d’Apparat, l’audace de James Blake ou le hors-piste de Four Tet se bousculent dans la tête de David August, qu’on imagine très bien dans sa piaule de cité U, entouré de murs de machines. « Times » est une espèce d’échappatoire, une antidote contre le temps qui file à toute vitesse, une bulle dans laquelle il faut se laisser enfermer. » 

Le cousin geek. Issu du hip-hop, ancien master du scracth (il a gagné un titre européen en 1998), DJ Phono est le mélodiste de la bande. On l’a découvert dans la pénombre du club Grechten de Berlin, et son set nous avait sciés. Ses compositions, majoritairement instrumentales, se boivent comme du petit lait. Mention spéciale à son LP « Welcome To Wherever You’re Not ».

L’apprenti sorcier. Stimming a un profil plus minimaliste et mélodique que house. Et ça, ça fait du bien. Fin 2012, il a sorti « November Morning », un EP hautement assez atypique :  face A, 64 musiciens de l’Orchestre d’État du Brandebourg interprètent la composition de l’artiste. Face B, l’originale. La voici.

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