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Panoramas en quelques instants

De retour de Bretagne, on vous a sélectionné quelques instants suspendus de cette dix-septième édition. Ou comment regrouper un hamburger, un athlète de haut niveau, un éclairagiste en mode one-man-show et des Danois colorés.

Instant classe

Dans un cœur d’activité électronique, Panoramas s’est toujours efforcé de programmer d’excellents groupes lives pour commencer ses soirées. WhoMadeWho ? Un mix entre élégance, raffinement, couleurs et originalité nécessaires pour un show solide. Des looks clownesques, une pop exempte de naïveté, des détours dans le digital, une basse qui groove sans arrêt. Ce groupe est carrément la raison pour laquelle on ne peut que vous pousser à aller voir des concerts, à prendre sur votre temps pour courir en festival. On était passés un peu à côté de leur dernier album, on se promet maintenant de l’écouter une fois toutes les deux heures. Un membre des Blind Digital Citizen, nous a confié les avoir vus il y a 10 ans à Turin. Le line-up : WhoMadeWho, LCD Soundsystem, Daft Punk… Sympa, les Italiens.

Instant grand monsieur

Après un live de Rone plus musclé que d’habitude, la rêverie ayant laissé plus de place à un set endurant et rythmé, le grand hall réserve sa place au patron Boys Noize. Une grosse entrée en matière qui n’a pas laissé de malentendu sur la suite de sa prestation : son titre XTC, furie acide, signal d’alarme et hymne pour tous les fans qui arborent un t-shirt à son effigie. La course effrénée ne s’arrêtera qu’au moment où le producteur allemand coupera le son. Ambiance survoltée comme pour le show de Kölsch plus tôt dans la soirée et avant le set de Mr Oizo. Le DJ a rappelé à tous qu’il sait tenir la baraque, surtout lorsque c’est un hall de 7000 places. Et que dire de la clôture de Daniel Avery sur Drone Logic. Foufou.

Instant miam

Après le set de Boys Noize et avant de faire le choix entre Worakls et Mr Oizo, l’heure est à la grosse fringale. Direction les stands miam. On voulait déclarer toute notre flamme à ces artistes de la faim. Le burger de Pano est, sans hyperbole aucune, un câlin céleste mêlé à un festival de saveurs sur les papilles. Mais quelle est cette recette magique ? Les détails techniques nous manquent mais rappelons nous ce fromage fondant qui s’accoquine avec un steak frétillant (il parle, on en est sûrs). Des fois, les mots ne suffisent pas devant l’évidence. Rechargement de batterie, OK. Suite de la soirée, programmée. Go !

Instant interstellaire

Vers 1h le samedi, on court se réchauffer dans le grand hall, pour se protéger du froid et consentir à ce que les basses nous traversent le corps. Direction Bondax, duo anglais à l’électro accessible, jazzy, qui se base sur des mélodies efficaces au piano, saxo, guitares, des basses rondes pour un résultat immédiat sur la foule. Dégustant notre tendre demi, on regarde la foule attendrie. Être attendri, à Morlaix, c’est crier et sauter en souriant. C’est en zieutant la foule que notre regard est tombé sur le régisseur lumière, qui restera notre héros du week-end. Le théâtral lighteux, en plissant les yeux, s’accroupissant et tendant les bras sur ses faders, donnait au métier ses lettres de noblesse. Contrôler des lumières est une chose, on parlera plutôt, dans son cas, de conduire une navette spatiale. La petite chauffe de l’apéro fut (sûrement) bonne et le sketch hilarant pour tous les gens présents à proximité. Les astéroïdes évités par un pilote de haut vol, on ne peut que le remercier pour ce grand moment de joie.

Instant neutre

Danton Eeprom fait toujours autant jaser, en bien comme en mal. A Morlaix, après nous avoir donné une petite interview, il jouait l’une des premières représentations de son nouveau live. Un show orchestré sur une série d’Ipads, qui agissent comme des contrôleurs intuitifs. Un véritable live, car le dandy est tour à tour chanteur et beau parleur, lorsqu’il s’agit de jouer son second album sorti l’année dernière sur Infiné « If looks could kill ». Un show inégal  sous le chapiteau , qui a souffert du froid et d’une impatience d’aller prendre notre claque sur Pan-Pot. Partie remise, on espère se le refaire au plus vite.

Instant melon

Certaines personnes de notre crew aiment bien Claptone. On a donc débattu d’une possible captation de cet artiste, jusqu’au moment où on a pris connaissance des conditions imposées par son management. Morceaux choisis : « Claptone doit toujours être photographié ou filmé de face. Ne jamais filmer ou faire de photos de côté / de biais. Les vidéos ne doivent être prises que pour contribuer au mystère autour de Claptone. La manière manière de procéder est soit de filmer de loin avec la foule au premier plan, ou bien en gros plan en vous assurant que l’on ne distingue que le masque. […] La production de Claptone ne souhaite pas qu’il apparaisse aux côtés de clubbers. »

 Instant grimpette

Samedi soir, sous le petit chapiteau. Devant une foule assez dense, FEM balance un set en acier trempé. Dans le public, un casse-cou se sent pousser des ailes et décide d’aller se frotter aux grands pylônes qui tiennent la toile du chapiteau. Quelques instants plus tard, le voici perché au-dessus de la foule, à plus de vingt mètres de hauteur. Les gros bras de la sécu ne sont pas séduits par l’athlète, qui se fait éjecter dès son retour au sol. On espère que la vue était belle là-haut.

 Crédit photo home : E.T.

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