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Le robot Rebotini

Un grand gaillard au faciès sévère, avec les pommettes saillantes et la moustache bien taillée...

Un grand gaillard au faciès sévère, avec les pommettes saillantes et la moustache bien taillée. Cette armoire à glace, c’est Arnaud Rebotini. Même si sa réputation n’atteint pas celle de son compère de label Vitalic, le dernier long métrage sonore du monsieur, intitulé « Music Components », est tout simplement parfait.

Petit retour en arrière. Dès la sortie du berceau, Rebotini se forge sa culture musicale grâce au disco et au funk. Comme beaucoup de DJ, il devient tout d’abord vendeur dans la boutique parisienne du label anglais Rough Trade, spécialisé dans le rock.

En 1996, il côtoie Ivan Smagghe, aujourd’hui patron du label Kill The Dj (Chloé, Jennifer Cardini). Ensemble, Ivan et Arnaud forment Black Strobe, duo électro qui peine à s’attirer la lumière des projecteurs. Parallèlement, Rebotini sort « Organique », un album de pop expérimental. En utilisant, en plus, un nouveau pseudo, Zend Avesta. Histoire, sans doute, de brouiller des pistes déjà compliquées à suivre…

2009 est donc l’année du retour de ce grand puriste de l’électro, qui boude le laptop et autres séquenceurs abusivement utilisés par les DJ d’aujourd’hui. « A une époque où tout tend à se dématérialiser, j’ai envie d’utiliser des instruments qui ont une histoire, une vie, qui sont pour moi investis de sens. J’ai ressenti le besoin d’établir une relation directe entre moi et l’instrument, sans medium ni ordinateur. »

Oubliez les côtés irritants de la techno minimale et courrez assister à l’un des lives fédérateurs de ce Goliath qui a l’habitude de s’entourer d’une forêt de claviers…

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