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Au fil du 93 : Tristesse Contemporaine à La Marbrerie (Montreuil)

Au fil du 93 est une série vidéo réalisée en partenariat avec l’agglomération de Plaine Commune et le Conseil Général du 93. Le but est clair : promouvoir des artistes ayant un lien fort avec le département de la Seine-Saint-Denis et promouvoir des lieux originaux, loin des sentiers battus. Environnement propice à la créativité des artistes et la réhabilitation de lieux désaffectés, le 93 rencontre dans notre projet des musiciens de tous bords. Aujourd’hui, 4ème épisode avec Tristesse Contemporaine à La Marbrerie (Montreuil).

Le 93 regorge de vieilles bâtisses, d’usines et d’ateliers d’artisans désaffectés puis réhabilités. Le département au centre de la révolution industrielle porte aujourd’hui encore les stigmates du passé via son patrimoine richissime. Pour ce nouvel épisode de notre série « Au fil du 93 », on est allés à La Marbrerie, à Montreuil.

La Marbrerie

La Marbrerie

Située au cœur de la ville Montreuil, La Marbrerie est un ancien local industriel de près de 1500 m² aujourd’hui en réhabilitation. Les espaces s’articuleront autour d’une vaste et haute salle centrale. Ce lieu de production et de diffusion artistique conjuguera : une salle de spectacle et d’évènements de 400 places environ (concerts, spectacles, enregistrements, conférences), un bar / foyer, situé dans l’ancien atelier de restauration des marbres, situé en balcon au dessus de la salle de spectacle, un lieu de résidence et d’hébergement et un espace polyvalent qui pourra fonctionner comme un atelier, une galerie, une salle de répétitions. Le côté brut du lieu nous a enchanté dès notre arrivée. L’ouverture est prévue pour fin 2015. Vite, vite, vite.

 Tristesse Contemporaine

Tristesse Contemporaine

Le nom Tristesse Contemporaine vient d’un essai d’Hippolyte Fierens-Gevaert au XIXème siècle. Le trio qui porte ce nom aujourd’hui est constitué de Narumi, la Japonaise, Maik, l’Anglais, Leo, le Suédois. Le groupe s’est rencontré à Paris, bref, un joli melting-pop. Leur musique joue avec la naïveté joyeuse de la pop, le paradoxe de la tristesse et prend ses influences quelque part entre la Nouvelle Vague de la fin des 50s en France, la new wave et le pop-art. On appelle ça de l’electro-pop mais c’est avant tout une expérience chamanique vécue de toute notre tristesse contemporaine qui « sera celle des exilés » comme ils aiment à le dire. A les voir jouer, on se demande si la tristesse contemporaine ne comporte pas sa dose de jovialité, de laisser-aller réconfortant.

En résidence et en répète dans le 93 depuis des années et se produisant au 6B ou au Canal 93. Ils collaborent régulièrement avec des super artistes qui tirent vers la pop, de Matias Aguayo à Machi, se sont fait remixer par Yan Wagner, Clément Meyer, Hypnolove, Daniel Maloso ou Kasper Bjørke. Ils sont également signés chez Record Makers, label qui fait les beaux jours de Sébastien Tellier ou encore (ce branleur de) Kavinsky. Ils nous ont joué le morceau

Merci à Ana Larrègle (Plaine Commune), Mathilde Christnacht et Marie Morillion (Office du tourisme du 93).

Merci à Record Makers. Merci aussi à Catherine Bizouard, François Pin, Jeremy Verrier pour leur accueil chaleureux, ainsi qu’au Fournil Ephémère pour le succulent petit déjeuner.

Merci à nos hôtes de Mains d’Oeuvres et au festival Maad93 de nous avoir soutenus dès le début pour ce projet.

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